1. Miser sur la formation initiale et continue des journalistes

 

• Généraliser la formation initiale des enjeux écologiques aux étudiants en journalisme via l’adoption d’une convention collective

• Garantir la formation continue des enjeux écologiques aux rédacteurs en chef et aux journalistes

• Conditionner le montant des aides à la presse à l’adhésion au CDJM (Conseil de déontologie journalistique et de médiation) et une formation régulière sur les questions écologiques

• Constituer un portail public centralisateur de données, en lien avec la profession journalistique et le ministère chargé de la transition écologique

 

2. Renforcer les prérogatives de l’Arcom sur le volet écologique, pour assurer la quantité et la qualité du traitement médiatique dans les médias audiovisuels

 

• Doter l’Arcom d’une mission de service public d’information aux enjeux environnementaux et de durabilité.

• Établir des règles temporaires de production, de programmation et de diffusion sur les enjeux écologiques en période électorale

• Lutter contre la diffusion de fausses informations sur la crise écologique sur les plateformes en ligne

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3. Produire des données pour assurer un suivi annuel, public et objectivé de la progression du traitement médiatique sur les enjeux écologiques

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• Créer un Observatoire de la couverture médiatique de la crise écologique

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4. Garantir une couverture médiatique éthique des enjeux écologiques

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• Prendre en compte le traitement des enjeux écologiques dans la charte des devoirs professionnels des journalistes français

• Créer un délit de contradiction ou de minimisation de l’existence de la crise écologique et de son origine anthropique dans l’espace public.

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5. Mieux encadrer la publicité pour lutter contre la dissonance d'informations dans les médias et orienter vers un mode de de consommation viable

 

• Optimiser les contrôles existants, par l’ARCOM et l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP)

• Maintenir l’auto-régulation et renforcer les fondements juridiques des décisions de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP)

• Rendre obligatoires les contrats climat, qui visent initialement à réduire le volume de communications commerciales relatives à des produits ou des services ayant un impact négatif sur l’environnement, mais aussi à favoriser la transparence de la publicité et l’engagement des annonceurs, médias, plateformes, agences et régies pour la transition écologique. Mais, selon un rapport de l’Arcom, seules 17% des entreprises assujetties aux contrats climats en ont souscrit un en 2022. 

• Mettre en place des exclusions sectorielles pour y inclure l’interdiction des biens et services à fort impact environnemental.

• Sortir de l’auto-régulation en mettant en place une autorité indépendante